-
Gabriel Belgeonne
décembre 2024
-
Fair / Luxembourg art week
novembre 2024
-
Michiko Van de Velde
septembre 2024
-
Hors les murs / la Boverie
août 2024
-
presque blanc
mai 2024
-
'Un peu de légèreté'... Jacky Lecouturier
avril 2024
-
Life of Color ...Michael Kravagna
mars 2024
-
Fair / Luxembourg art week
novembre 2023
-
Anne Marie Klenes
septembre 2023
-
Hors les murs / la Boverie
août 2023
-
Martin Chaumont
juin 2023
-
Marc Angeli Mégane Likin
avril 2023
-
Art on Paper Bruxelles
octobre 2022
-
Michiko Van de Velde...Ombre lumineuse
septembre 2022
-
Hors les murs / la Boverie
août 2022
-
Quai4 Hors les murs - Maison Sculpture
août 2022
-
Martin Chaumont
juin 2022
-
Lucie Lanzini
avril 2022
-
Jean Tromme
mars 2022
-
Mégane Likin
décembre 2021
-
Gabriel Belgeonne
octobre 2021
-
Adèle Renault
septembre 2021
-
Hors les murs / la Boverie
août 2021
-
Jean Pierre Ransonnet
mai 2021
-
Sensation Couleur
avril 2021
-
Roel Goussey
janvier 2021
-
Mégane Likin
octobre 2020
-
Lara Gasparoto
septembre 2020
-
Hors les murs / La Boverie
août 2020
-
Interlude
juin 2020
-
Thomas Chable
mars 2020
-
E.D.M.
février 2020
-
Martin Chaumont
décembre 2019
-
G. Chotard / G. Dederen
novembre 2019
-
Valerie Vogt
octobre 2019
-
Hors les murs / Maison Sculpture
août 2019
-
C. Delleur / M. Rinaldo
juin 2019
-
François Goffin
avril 2019
-
Emile Desmedt
mars 2019
-
Jean Pierre Ransonnet
janvier 2019
-
encore... / Vulnérables
décembre 2018
-
en suite... Jacky Lecouturier
novembre 2018
-
J. Garcia Rubio / C. Jadin
septembre 2018
-
M. Chaumont / J. Tromme
septembre 2018
-
Hors les murs / Bozar / la Boverie
septembre 2018
-
des Dessins
août 2018
-
Schälling I Enderle
juin 2018
-
Marie-Jo Lafontaine... It's spring time!
mars 2018
-
O. Cornil / F. Goffin
février 2018
-
Henriette Michaux
octobre 2017
-
Vibrations
septembre 2017
-
S. Defays - J. G. Massart
mai 2017
-
Bonmariage - Chotard - Comblain
mars 2017
-
Downsbrough - Glibert - Toby
janvier 2017
-
Jade Tang
novembre 2016
-
Gérald Dederen
octobre 2016
-
Laurent Henrion
septembre 2016
-
Arnaud Lesage
septembre 2016
-
Matthew Houston - Jacky Lecouturier
août 2016
-
Rive Droite
juin 2016
-
Aïda Kazarian
avril 2016
-
Filles de papier
février 2016
-
Marie-Jo Lafontaine
novembre 2015
-
Alain Berteau
septembre 2015
-
Accrochage d'été
juin 2015
-
Gaëlle Chotard
mai 2015
-
Pierre, Papier…Lino
mars 2015
-
Jacky Lecouturier
janvier 2015
-
Robin Vokaer
novembre 2014
-
Gérald Dederen
septembre 2014
Michiko Van de Velde
Lumière et Komorebi
光・木漏れ日
peintures, porcelaines, vidéo
et œuvre produite in situ à la Quai4 galerie
EXPOSITION jusqu'au 9 novembre 2024
du jeudi au samedi de 14:30 à 18:30
FINISSAGE le samedi en présence de l'artsite
Que vois-tu ? de la lumière ? des ombres ? du temps ? Pourquoi les peins-tu ? qu’est ce qui
t’intrigue autant à voir l’apparition d’un rayon lumineux ? Pourquoi vouloir saisir cette fugacité ?
Comment être témoin d’un phénomène lumineux que tu viens de voir trop rapidement ?
Quelle est cette fascination à observer la lumière diurne sous les arbres ? Pourquoi aimes-tu
tant les komorebis qui forment des taches rondes sous la canopée par ciel dégagé ? Pourquoi cette
patience à les observer ? Et puis, il n’y a jamais personne dans tes tableaux. Pourquoi ? La lumière
est quelqu’un ? ou personne ? Une présence ? Quelle est cette nécessité à peindre cette présence ?
Quels espaces choisis-tu de peindre ? ou bien ce sont plutôt les espaces qui te choisissent ?
Pourquoi ces espaces ? Sont-ils des hétérotopies pour toi ? Pourquoi offrir cet instant à travers
tes peintures ? Peut-on entrer dans ces espaces ? est-ce une ode à la mémoire ? la nostalgie ou
la rêverie ? une tentation de reconstituer ce qui t’échappe ? Au fond, qu’est ce qui t’échappe ?
Pourquoi consacrer du temps à des choses brèves ? éphémères ? Qu’est ce qui reste de tes
observations et ressentis ? Quel est notre rapport au temps ? Et que faire de son irréversibilité ?
Je peins ce que je vois. Que ce soit sur le sol, le mur, la réflexion d’une lumière sur une vitre,
le plafond, mon regard est toujours attiré par ces présences lumineuses. Ces rencontres avec ces
jeux de lumières et d’ombres sont omniprésentes mais tellement silencieuses. Ces apparitions de
lumières et ombres ne crient pas pour qu’on les regarde, elles s’offrent à ceux qui les remarquent.
Souvent, les paysages me choisissent. Honnêtement, je ne sais pas pourquoi je peins de la lumière,
des ombres, des paysages. Je sais juste que certaines scènes m’ont touchées. À partir
de ce moment-là, une urgence s’installe : peindre/dessiner des mémoires qui insistent pour
exister plus longtemps. À l’inverse d’une image qui se consomme rapidement, elles se dévoilent
lentement, à leur propre rythme. Mes œuvres sont le résultat d’une pluralité de temps qui
se juxtaposent : les traces gardées d’une scène, d’un moment, le processus de reconstitution
de l’image et les nouveaux éléments qui s’invitent pour imaginer un autre paysage. Je trouve
une certaine beauté dans la difficulté de vouloir saisir ce qui nous échappe. Mes œuvres ne sont
que des instants, des espaces, des saisons, des ombres et des lumières. Peut-être que je souhaite
rendre hommage à ces paysages si brefs, pour la force qu’ils ont à capter toute mon attention
pour proposer un nouvel espace-temps, une magie : un paysage qui n’existe que par la peinture
et le dessin.
_Michiko Van de Velde_2024
« … il semble que Michiko veuille saisir en images cette conscience de la pluralité du temps et de l'espace, et surtout du caractère impalpable du temps.
C’est dans ce changement permanent de la lumière que la fugacité du temps et de l’espace deviennent pour elle à la fois visibles et tangibles.
Nous devrions peut-être considérer le travail de Michiko Van de Velde comme une réédition de ‘Kunst der Fuge’. Car, comme dans les fugues de J.S. Bach, elle transforme la volatilité et le caractère insaisissable
du temps en art de vivre »
Koen Van Synghel, Brussel, 27 janvier 2023
TALK / RENCONTRE le 12 Octobre à 16:00
PRESSE