- Adèle Renault
- Aïda Kazarian
- Arnaud Lesage
- Baudouin Oosterlynck
- Martin Chaumont
- Clémence van Lunen
- E.D.M.
- Emile Desmedt
- Francois Goffin
- Gaëlle Chotard
- Gérald Dederen
- Henriette Michaux
- Jacky Lecouturier
- Jade Tang
- Jean Georges Massart
- Jean Glibert
- Jean Tromme
- Jean-Pierre Ransonnet
- Jonathan Sullam
- Clara Bryon
- Laurent Henrion
- Lucie Lanzini
- M F Bonmariage
- Marie - Jo Lafontaine
- Matthew Houston
- Mégane Likin
- Michael Kravagna
- Michiko Van de Velde
- Robin Vokaer
- Roby Comblain
- Roel Goussey
- Schälling | Enderle
- Stéphanie Defays
- Valerie Vogt
Jonathan Sullam
Les œuvres de Jonathan Sullam présentent des formes souvent en déséquilibre, cristallisées dans le temps, suspendues tant formellement que temporellement. Entre un état érigé, en chute ou écroulé, les pièces se manifestent à travers des tensions pouvant basculer dans un sens comme dans l’autre, passant par les médiums de l’image, de l’installation ou encore de la sculpture.
Souvent paradoxales, ces pièces fonctionnent comme un oxymore ; le matériau s’opposant à leur concept. Cet état « bipolaire » ouvre un champ de lecture allant de formes organiques, de l’ordre de l’entremêlement, jusqu’à leur dénouement sous un aspect lisse et industrialisé, dénué de tout toucher. Les objets se présentent comme des œuvres indécises quant à leur statut ou leur fonction, cherchant à se manifester par une forme de désolation ou d’abandon.
Cet état de choses, véritable moment de transformation, en est leur caractéristique, celle qui leur attribue une forme d’état d’âme à la fois forte et fragile.
Les sérigraphies de Jonathan Sullam relèvent d’un travail de traitement de l’image. Elles croisent une technique d’impression numérique sur papier photographique et un rehaussement de l’image à la laque noire.
Les images exploitées sont des compositions en collages ou des images récupérées et réappropriées présentant des paysages en conflit avec leur propre poids ou en chute libre. Cette façon de rehausser l’image est une tentative d’entrer dans sa texture ou sa fibre, mais aussi de littéralement lui donner un soutien dans sa chute, de lui donner du « maintien ».